La COP 26 a débuté le 1er novembre à Glasgow.
L’occasion pour le planning stratégique de l’agence Dékuple de se questionner sur les changements actuels dans nos modes de consommation.
Quels changements observons-nous ? Du côté des consommateurs ? Dans la manière dont les marques nous incitent à consommer ?
Commençons par ce qui n’a pas changé : l’urgence de tout changer !
- Le rapport du GIEC est accablant : 1,5°C. C’est la température de réchauffement de la planète que nous devrions atteindre dès 2030, 10 ans plus tôt que ce qui était prévu. Ce chiffre atteindra 4,5° à la fin du siècle si rien n’est fait.
- Et l’ONU nous alerte : il ne reste que 8 ans pour limiter le réchauffement à 1,5°C.
- L’Organisation météorologique mondiale révèle que les rejets de CO2, de méthane et de protoxyde d’azote ont été à des niveaux inégalés en 2020.
Les prévisions ne sont pas optimistes, et cela se ressent sur la perception et le moral.
Les deux-tiers des personnes interrogées pensent ainsi que le changement climatique est «une urgence mondiale». (Etude PNUD et université d’Oxford).
Et cela est encore plus flagrant sur les populations les plus jeunes :
- Près de 40% des jeunes du monde entier hésitent aujourd’hui à avoir des enfants en raison du changement climatique.
- 84 % des jeunes se déclarent inquiets (et 59 % extrêmement inquiets). Plus de 50 % des sondés se sentent tristes, anxieux, en colère et impuissants. (Etude Young People’s Voices on Climate Anxiety, Government Betrayal and Moral Injury : A Global Phenomenon).
- Les 15-24 ans sont même 60% à penser que nous ne réussirons pas à limiter le réchauffement climatique d’ici la fin du siècle et trois quarts d’entre eux pensent donc que les conditions de vie vont devenir extrêmement pénibles. (Etude CREDOC).